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21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 12:53
Son Nom est Pardon (le Dieu qui pardonne) - Georges Musy

Son Nom est Pardon

(Le Dieu qui pardonne)

 

 

« Qui est Dieu comme toi,

Pardonnant la faute et passant sur le crime

En faveur du reste de ton héritage ?

Il ne garde pas sa colère à toujours,

Car il prend plaisir à la bienveillance.

Il aura encore compassion de nous,

Il mettra nos fautes sous nos pieds ;

Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés. »

(Michée 7 ; 18-19)

 

 

Comment peut-on différencier notre Seigneur de tous les autres dieux adorés dans le monde entier ? Bien entendu, Dieu est au-dessus de tout autre, différent en tout point, mais une des façons les plus claires de distinguer Dieu des autres est qu’Il est le Dieu qui pardonne !

 

L’Ecriture nous révèle notre Seigneur comme un Dieu qui pardonne, le seul Dieu qui ait la puissance nécessaire pour nous pardonner : « Qui est Dieu comme toi, pardonnant la faute ? » (Michée 7 ; 18)

 

Néhémie a déclaré :

 

« Mais toi, tu es un Dieu qui pardonne (litt. le Dieu des pardons), qui est compatissant et qui fait grâce, lent à la colère et riche en bienveillance, et tu ne les as pas abandonnés. » (Néhémie 9 ; 17)

 

Néhémie parlait ici de la désobéissance des Israélites. Même dans sa rébellion contre la Parole de Dieu, le Seigneur n’a pas rejeté son peuple. Au lieu de cela, Il a dit par ses actes : « Mon peuple m’a désobéi, mais il est dans ma nature de pardonner. Le pardon n’est pas seulement quelque chose que je pratique, c’est ce que je suis. Je suis un Dieu de grâce, un Dieu qui pardonne. Et je ne tournerai pas le dos à mon peuple. »

 

 

 

Quel était le nom de Dieu révélé à Moïse ?

 

« L'Éternel, L'Éternel, Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité, qui conserve sa bienveillance jusqu’à mille générations, qui pardonne la faute, le crime et le péché. » (Exode 34; 6-7) 

 

Tel était le nom sous lequel Dieu voulait être connu de ses enfants. Le Seigneur disait, en d’autres mots : « Si vous voulez connaître qui je suis, et à quoi je ressemble, voici ma gloire : je pardonne tous vos péchés, l’iniquité et la transgression. Vous demandez une révélation de ma nature ? Voilà comment je veux que vous me connaissiez ! »

 

 

David nous fait la même description de Dieu :

 

« Car toi, Seigneur, tu es bon et clément, riche en bienveillance pour tous ceux qui t’invoquent. » (Psaume 86 ; 5)

 

David décrit Dieu comme bon, prêt à pardonner, débordant de grâce. Et il a trouvé ces mots à travers une expérience personnelle difficile.

 

Après avoir péché contre Dieu, David a plongé dans une profonde dépression. Il était même pris de terreur à cause de son iniquité. Il a décrit cette expérience comme ayant sombré dans les profondeurs. David a passé plusieurs journées à désespérer de la vie. Finalement, au fond de son désespoir, David a crié à Dieu : « Des profondeurs de l’abîme je t’invoque, Éternel ! Seigneur, écoute ma voix ! Que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications ! Si tu gardais le souvenir des fautes, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Psaume 130; 1-3)

 

A travers le témoignage de ces trois hommes, Néhémie, Moïse et David, nous remarquons trois différentes révélations de la nature de notre Seigneur comme étant toujours prêt à pardonner.

 

Néhémie a proclamé la nature d’un Dieu prêt à pardonner à travers une révélation prophétique.

 

Moïse a décrit la nature d’un Dieu de pardon à travers une révélation qui lui a été donnée par Dieu Lui-même.

 

Et David a écrit sur la grâce de Dieu et son pardon à travers sa propre expérience personnelle.

 

David était comme beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui. Il était un croyant fidèle et dévoué. Il a servi l'Éternel avec joie. Mais à un moment donné, il est tombé dans les affres de l'immoralité.

 

Un homme de Dieu reste un homme avec ses qualités et ses défauts. Il est fait de chair et de sang, comme vous et moi, et il a aussi le droit de se tromper et de décevoir. Cela est valable (et vérifiable) pour chacun(e) d’entre nous !

 

Pour en revenir à David, il avait le sentiment que Dieu prenait en compte ses iniquités. Il ne pouvait échapper au sentiment obsédant que le Seigneur prenait note de chacune de ses fautes. David savait qu’il ne survivrait jamais à un tel jugement. Il pleurait en disant : « Dieu, si tu dois me juger selon la loi, je n’ai aucune chance. J’ai violé chacun de tes commandements. Si tu gardes la trace de tous mes manquements, les accumulant pour le jour de mon jugement, je ne m’en sortirai pas. Je n’ai aucun espoir. Je suis déjà condamné. Si tu retiens nos fautes, Seigneur, qui pourrait subsister ? Qui peut être sauvé puisque nous avons tous péché ? Nous sommes tous condamnés. »

 

 

Qui vient nous montrer du doigt notre péché, notre iniquité ?

 

  1. notre conscience (nous dit : attention, tu as péché…)
  2. le diable (condamne, accuse)
  3. parfois même les hommes (accusent)

 

Soudain, le Saint-Esprit va sortir David des profondeurs de son désespoir, de ses tourments. Comment s’y est-il pris ? Il donna à David une révélation de la personne de Dieu et David déclara triomphalement : « Mais le pardon se trouve auprès de toi, afin qu’on te craigne » (Psaume 130 ; 4)

 

David avait ainsi été délivré de sa terreur par une révélation du nom de Dieu : « Notre Seigneur pardonne. Son Nom est Pardon. » Et dès cet instant, le désespoir de David s’envola. 

 

D’où était venu ce désespoir dans le cœur de David ? Il venait de sa pensée que Dieu était en colère après lui. Il était convaincu que le Seigneur lui en voulait parce qu’il avait failli, péché et commis des actes graves. Mais la révélation que Dieu donna à David était qu’il trouverait le pardon auprès de Lui, afin qu’il puisse le craindre. 

 

David disait à sa façon : « Seigneur, j’étais sur le point de m’écrouler sous le poids de mon péché. J’allais abandonner. Mais tu m’as révélé ton amour et ton pardon. Avant cela, tout ce que pouvais voir, c’était cette liste que tu gardais de mes péchés. A présent, je vois que tu les as pardonnés et effacés. Je peux donc revenir vers toi pour t’adorer. Je peux te servir à nouveau. Je peux t’obéir et t’honorer, animé d’une sainte crainte de Toi. »

 

Voici donc la clé pour être délivré de la culpabilité et de la condamnation. Il nous faut croire de toute notre être que notre Seigneur est un Dieu qui pardonne notre péché. En vérité, c’est le seul recours qui puisse apaiser une conscience qui ploie sous la culpabilité et l’accusation.

 

En dépit de tout ce que nous connaissons sur la miséricorde de Dieu, la victoire de Jésus à la Croix, notre rédemption par le sang de Christ et le fait d’être accepté par Sa seule grâce, une bonne partie de chrétiens vivent toujours dans l’incertitude du pardon de Dieu.

 

Néhémie, Moïse et David (pour ne citer qu’eux) ne connaissaient pas le sacrifice de Jésus sur la Croix. Ils vivaient tous au temps de la loi. Et pourtant, Dieu leur a montré qu’Il était un Dieu de pardon ! Il leur a montré que Son Nom est Pardon.

 

Vous me direz peut-être : « Mais, frère, tu ne sais pas ce que j’ai fait. Si seulement tu savais ce que j’ai commis dans le secret. Tu ne sais rien de ma dureté, de ma rébellion, de mes mauvaises pensées, de mes mauvaises habitudes. Tu ne peux pas imaginer les blasphèmes dont je suis coupable. Je fais des choses contre nature, méprisables, souillées. Mon cœur est si sale. Et je retombe si souvent dans mon péché. Cela ne vaut même plus la peine que je m’approche de Dieu pour demander pardon. Je suis allé trop loin. »

 

Mes frères et sœurs, souvenez-vous qu’il est écrit :

 

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareurs n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Corinthiens 6 ; 9-11).

 

« Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme de rien ses pensées ; qu’il retourne à L'Éternel, qui aura compassion de Lui, à notre Dieu, qui pardonne abondamment. » (Esaïe 55, 7)

 

 

Il se peut que malgré tout vous pensiez encore ainsi : « Je savais qu’il ne fallait pas le faire. J’étais pleinement convaincu. Et j’ai fait tant de promesses à Dieu, mais à présent je suis retombé. Et cette fois, je crois bien que c’était la fois de trop. Il est impossible que Dieu puisse me pardonner alors que j’ai agi en pleine connaissance de cause. Je ne peux m’empêcher de penser que j’ai peut-être péché contre le Saint-Esprit. Je l’ai attristé tant de fois. Comment Dieu pourrait-il bien me pardonner encore, après que je sois replongé dans ce péché tant et tant de fois ? »   

 

A plus forte raison, au vu de tout ce que nous connaissons, prenons du temps, seul à seul, avec Dieu, dans notre chambre et osons Lui demander de nous pardonner. Osons Lui demander pardon ! Osons nous repentir pour nos péchés, nos iniquités. Osons Lui confesser nos péchés, même si Il les connaît déjà. Le pardon de Dieu passe par une sincère repentance. Ne jouons pas avec Sa grâce, mais repentons-nous d’un cœur sincère et demandons-Lui pardon avec foi ! Car son Nom est Pardon ! Amen ! Et demandons-Lui de nous éloigner de tout ce qui nous éloigne de Lui. Demandons-Lui de nous conduire dans le droit chemin. Déchargeons-nous sur Lui de tout et laissons-Le agir dans notre vie entière.

 

Je vous encourage à retourner à la Parole de Dieu, à abandonner vos mauvaises voies en revenant au Seigneur dans la repentance. Et surtout, croyez qu’Il vous pardonnera abondamment encore une fois.

 

Dieu n’abandonne pas les pécheurs. Sa Parole dit qu’Il ne veut pas qu’aucun périsse, pas un seul. Et Il vous appelle à la repentance. Il veut que vous Le connaissiez par Son Nom : le Dieu qui pardonne, parce qu’il veut vous guérir et vous délivrer. 

 

Son Nom est Pardon ! Amen !

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

 

 

Ce message est tiré d’après un enseignement de David Wilkerson « Que tes noms soient sanctifiés », chapitre 10, pages 195 à 216.

 

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9 août 2019 5 09 /08 /août /2019 15:32
Burn-out, y a-t-il une issue ?
Burn-out, y a-t-il une issue ?

 

Entretien très détendu avec Johannes Hierl, directeur de DieuTV, dans les studios de la télévision chrétienne à Yverdon-les-Bains.

 

Si vous le désirez, vous pouvez vous procurer le DVD de ma conférence dont il est question dans le reportage en cliquant directement sur la boutique en ligne Theomedia.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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7 août 2019 3 07 /08 /août /2019 15:34
Burn-out : Lâcher prise, c'est accepter ses limites
Burn-out : Lâcher prise, c'est accepter ses limites

A force de vouloir contrôler tout ce qui nous entoure, nous gaspillons notre énergie et perdons notre sérénité. D’où le fameux “lâcher-prise” ! Une attitude intérieure d’ouverture à la vie et aux autres. (Pascale Senk, journaliste et écrivain)

 

Paradoxalement, c'est quelques années après mon burn-out que le Seigneur m'a montré que la Bible parlait du "lâcher-prise" alors que je lisais le Psaume 81; 7-8 :

 

"J’ai déchargé son épaule du fardeau, Et ses mains ont lâché la corbeille. Tu as crié dans la détresse, et je t’ai délivré."

 

En lisant ces versets, j'ai pensé : Combien de fois ai-je voulu tout maîtriser par mes propres forces ? Combien de fois ai-je porté des fardeaux qui n'étaient pas les miens ? Et quand est-il encore aujourd'hui ?

 

Heureusement, dans Sa Bonté, le Seigneur avait déchargé mon épaule du fardeau bien avant que je lise ces versets car je lui avais déposé tous mes soucis et mes lourds fardeaux à ses pieds en mettant en pratique ces versets bien connus :

 

Matthieu 11; 28-30 : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger."

 

1 Pierre 5;7: "Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous."

 

Il m'avait entendu crier et pleurer dans ma profonde détresse et il m'a délivré. Gloire à Dieu !

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

 

Ci-dessous, un article très intéressant que je vous invite à lire et qui traite du Renoncement ou du Lâcher-prise.

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6 août 2019 2 06 /08 /août /2019 15:24
Le Psaume du burn-out (Psaume 143)
Le Psaume du burn-out (Psaume 143)
Le Psaume du burn-out (Psaume 143)
Le Psaume du burn-out (Psaume 143)
Le Psaume du burn-out (Psaume 143)

C'est un frère en Christ, Jean-Louis, qui m'a parlé du "Psaume du burn-out" alors que je lui apportais mon livre à son domicile. Il a ouvert sa Bible devant moi et il m'a lu ce qui suit, à savoir le Psaume 143; 1-12.

 

1 Psaume de David. Éternel, écoute ma prière, Prête l’oreille à mes supplications ! Réponds-moi dans ta fidélité, dans ta justice !
 

2 N’entre pas en jugement avec ton serviteur ! Car aucun vivant n’est juste devant toi.
 

3 L’ennemi poursuit mon âme, Il écrase à terre ma vie ; Il me fait habiter dans les ténèbres, Comme ceux qui sont morts depuis longtemps.
 

4 Mon esprit est abattu au-dedans de moi, Mon cœur est frappé de stupeur dans mon sein.
 

5 Je me souviens des jours d’autrefois, Je médite sur toutes tes actions, Je réfléchis à l’œuvre de tes mains.
 

6 J’étends mes mains vers toi ; Mon âme est devant toi comme une terre épuisée. Pause.
 

7 Hâte-toi de me répondre, Éternel ! Mon esprit est à bout. Ne me cache pas ta face ! Je serais semblable à ceux qui descendent dans la fosse.
 

8 Fais-moi entendre Dès le matin ta bienveillance ! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher ! Car j’élève à toi mon âme.
 

9 Délivre-moi de mes ennemis, ô Éternel ! Je me cache auprès de toi.
 

10 Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car c’est toi mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise sur une terre aplanie !
 

11 A cause de ton nom, Éternel, fais-moi vivre ! Dans ta justice, retire mon âme de la détresse !
 

12 Dans ta bienveillance, tu réduiras au silence mes ennemis Et tu feras périr tous les adversaires de mon âme ! Car je suis ton serviteur.

 

Le burn-out est également un épuisement SPIRITUEL, n'en déplaise à certaines personnes. Cela peut provenir de faux enseignements bibliques, d'abus spirituel, de pressions subies au sein d'une assemblée (mobbing) par le pasteur, les anciens, les responsables, etc.

 

A noter que plusieurs hommes de Dieu (Moïse, Elie, Jonas, Jérémie, etc.) dans l'Ancien Testament ont connu des moments d'épuisement, de profond découragement, d'angoisse, etc.

 

Dans les Évangiles, nous pouvons lire que Jésus lui-même, dans le jardin de Gethsémané, a eu besoin d'un ange pour le fortifier et qu'en proie à l'angoisse (agonie) qui l'étreignait, sa sueur devint comme des grumeaux de sang (Luc 22; 43-44).

 

Il m'arrive régulièrement de relire le Psaume 143, plus spécifiquement les versets 6 et 7, en repensant à mon état d'épuisement total entre 2000 et 2002 et je ne peux que louer le Seigneur pour ce qu'il a fait pour moi depuis lors...

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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1 novembre 2018 4 01 /11 /novembre /2018 09:53

Ci-dessus, un article publié par le journal Réformés et rédigé par Nicolas Meyer, journaliste, que je remercie pour sa bienveillance et sa qualité d'écoute.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 08:23
Ma foi c'est comme ça - Burn-out !
Ma foi c'est comme ça - Burn-out !
Ma foi c'est comme ça - Burn-out !

Vous pouvez visionner le témoignage que j'ai donné concernant mon burn-out devant la caméra de Canal Alpha avec Steven Willemin, journaliste, alors que nous étions encore domiciliés dans le Jura (Ajoie), en juin 2017.

 

Bien à vous !

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 07:39
Burn-out : Conférence et témoignage à Pura (Tessin)
Burn-out : Conférence et témoignage à Pura (Tessin)

Le 8 juin 2013, j'ai pu donner mon témoignage et quelques éclairages sur le burn-out devant environ 80 personnes lors d'un séminaire organisé par l'ECS à Pura, au Tessin (voir l'attestation ci-dessus).

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 11:30
Reconnaître ses limites et ses faiblesses

Dans notre société, il n’est pas toujours facile de reconnaître ses limites et ses faiblesses, y compris dans le « sacro-saint » domaine des Ressources Humaines (RH).

 

Reconnaître ses limites et ses faiblesses passe avant tout par l’humilité vis-à-vis de soi-même, puis devant les autres. Il faut du courage, du cran à un homme pour faire preuve d’humilité.

 

«On peut déléguer beaucoup de choses, mais pas la responsabilité personnelle» : Gottfried Locher, théologien et président de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS), a livré sa réflexion sur le management lors du premier Forum des Décideurs chrétiens à Berne, en mars dernier. 

 

« Un bon chef sait qu’il est parfois un mauvais chef », analyse le théologien, en se basant sur ce texte de l’apôtre Paul : « Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. » (Épître aux Romains 7 ; 15)

 

C’est en reconnaissant ses limites et ses propres erreurs que le manager, l’entrepreneur et finalement tout croyant « fait un pas significatif vers la cohérence personnelle » ajoute Gottfried Locher qui exhorte les décideurs à adopter l’humilité comme un état d’esprit, un style de vie : « Elle est cette vertu qui m’amène à prendre conscience que, contrairement à Dieu, je ne suis pas tout puissant. L’humilité relativise mon action et influence positivement sur mon propre fonctionnement. »

 

Il faut du courage pour miser sur l’humilité, mais comme le dit le diction allemand « Mut tut gut », le courage fait du bien. Et en même temps, le Royaume de l’humilité donne du courage à ceux dont les chefs ont la responsabilité.

 

Le théologien poursuit en déclarant ceci : les valeurs sont à la mode. Tout le monde les brandit ou s’en réclame : les entreprises, les patrons, etc. Mais « une valeur demeure impersonnelle. Elle existe sans moi, elle est universelle. Du coup, elle ne me concerne pas directement », développe Gottfried Locher. « A l’inverse, la vertu m’implique. Elle est le reflet de mes choix et de mes actions. » Concrètement, la vertu conduira un chef à adopter une attitude humble plutôt que fière : elle amènera aussi à la reconnaissance de ses propres erreurs plutôt qu’à l’arrogance.

 

Je ne peux qu’approuver les propos susmentionnés car je suis passé par les différents tamis de l’humilité. Désormais je connais mes limites et mes faiblesses. Toutefois, je connais également mes forces et je peux les développer à travers la vertu car elle m'implique dans mes choix et mes actions.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

 

 

« La route des hommes droits, c’est de s’écarter du mal ; qui veille sur sa voie, garde son âme. L’orgueil précède le désastre, et un esprit arrogant précède la chute. Mieux vaut s’abaisser avec les humbles que de partager le butin avec les orgueilleux. » (Proverbes 16 ; 17-19)

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 09:42

Qui n’a jamais entendu cette phrase : « Moi, je suis comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois… » ?

 

Cette phrase est l’une des plus contradictoires qui puisse être prononcée… En effet, qui peut déclarer qu’il voit l’air qu’il respire, le vent ou l’électricité ? Et pourtant nous respirons l’air qui nous entoure sans en avoir conscience, nous voyons les effets du vent, notamment quand les branches des arbres bougent, et nous savons qu’il y a de l’électricité quand nous pressons sur le bouton de notre PC et qu’il s’allume, n’est-ce pas ?

 

A l’œil nu, nous ne pouvons pas voir l’énergie nucléaire (atomes, neutrons, protons, etc.), ni le gaz, ni les bactéries, ni les virus qui se propagent souvent de manière fulgurante et pourtant nous sommes convaincus que tout cela existe bel et bien !

 

Les progrès de la science nous expliquent, le plus souvent par de fantastiques documentaires audio-visuels, certains mécanismes qui fonctionnent depuis des milliers d’années et c’est pour cette raison que grâce à des microscopes et des télescopes très puissants nous pouvons voir des choses invisibles à l’œil nu et qui existent réellement.

 

Par exemple, le célèbre télescope spatial Hubble (voir photo ci-dessous)

 

  290px-Hubble 01

 

a fourni, entre autre, la preuve que des planètes gravitent autour d’autres étoiles que le soleil.

 

Voici, d’ailleurs, ci-dessous, deux des plus belles photos prises grâce à Hubble : Les Galaxies des antennes

  

604px-Antennae galaxies xl

 

Et NGC 1275

 

774px-NGC 1275 Hubble

 

Comme quoi, notre univers est créé de choses que nous pouvons voir (la lune, les étoiles, le soleil, etc.) et d’autres que nous ne pouvons pas voir sans l’aide d’appareils sophistiqués.

 

« C’est par la foi que nous comprenons que le monde a été formé par la parole de Dieu, de sorte que ce qu’on voit ne provient pas de ce qui est visible. » (Hébreux 11 ; 3)

 

« Car en lui tout  a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui.» (Colossiens 1; 16)

 

Pour en revenir à Thomas, la croyance traditionnelle fait de lui un homme qui avait une petite foi, qui était incrédule, qui avait besoin de toucher pour croire. En résumé,  Thomas est souvent considéré comme le deuxième « mouton noir » – avec Judas – parmi les disciples de Jésus-Christ. Pourtant, en regardant de plus près ce que la Bible nous dit à ce sujet, votre opinion va sans doute changer… 

 

Son nom signifie « Jumeaux ». Comme chacun(e) le sait, la particularité des jumeaux et des jumelles est de se ressembler. Chaque disciple de Jésus est appelé à ressembler au Maître sur le plan spirituel (mentalité, pensées, comportement, choix, mode de vie, etc.), à savoir Jésus-Christ.

 

Thomas était un disciple remplit de zèle et d’enthousiasme quand il suivait Jésus. Il affirma même au Seigneur d’être prêt à le suivre jusqu’à la mort : « Sur ce, Thomas, appelé Didyme (jumeau), dit aux autres disciples : Allons, nous aussi, afin de mourir avec lui. » (Jean 11 ; 16)

 

Pourtant quand Jésus se fit arrêter dans le jardin de Gethsémané, il s’enfuit avec les autres disciples, à l’exception de Judas qui lui venait de trahir son Maître : « Alors tous l’abandonnèrent et prirent la fuite. » (Marc 14 ; 50)

 

Thomas souhaitait comprendre le fonctionnement du royaume de Dieu et il osait poser des questions à Jésus : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ? » (Jean 14 ; 5) Et c’est là que Jésus lui répondit une chose fondamentale pour chacun(e) d’entre nous : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14 ; 6)

 

En posant cette simple question au Seigneur, Thomas déclenche une réponse sans appel de Jésus qui lui affirme formellement qu’Il est le SEUL CHEMIN qui mène à Dieu, au Père, qu’Il est LA VERITE et LA VIE, contrairement à ce que les humanistes ou autres systèmes de pensées (religions orientales, sectes, New Age, etc.) veulent nous faire croire en déclarant que plusieurs chemins mènent à Dieu (ou à Rome…), qu’il y a plusieurs vérités, que nous sommes tous des dieux, etc.

  

Jésus ascension 01

 

Alors que Jésus apparut à ses disciples après sa résurrection, ils furent saisis de frayeur et de crainte et pensaient voir un esprit. Jésus leur montra ses mains et ses pieds et leur demanda de le toucher. Mais comme ils ne croyaient pas encore et qu’ils étaient dans l’étonnement, Jésus leur demanda s’ils avaient quelque chose à manger et ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. (Lire Luc 24 ; 36-43)

 

Nous pouvons constater qu’alors que Jésus s’est présenté en chair et en os à eux, tous les disciples ont douté… pas uniquement Thomas qui lui n’était pas présent :

 

« Thomas, appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux, lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous, et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai point. » (Jean 20 ; 24-25) 

 

Huit jours plus tard, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison et Thomas était avec eux. Alors Jésus vint alors que les portes étaient fermées et s’installa au milieu d’eux. Puis il dit à Thomas d’avancer son doigt, de regarder ses mains et de mettre sa main dans son côté. Puis il lui dit : Ne sois pas incrédule, mais crois ! (Lire Jean 20 ; 26-27)  

 

Et c’est là que Thomas a reconnu son erreur et a fait cette réponse sans équivoque à Jésus : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20 ; 28)

 

Nous voyons que Thomas n’a plus aucun doute sur le fait qu’il a bien affaire à Jésus, ressuscité et vivant, puisqu’il le reconnaît non seulement en tant que Seigneur mais également en tant que Dieu.

 

« Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! » (Jean 20 ; 29)

 

Les autres disciples ne devaient sans doute pas être très fiers d’eux-mêmes car eux ils avaient eu la frousse quand Jésus leur était apparu la première fois… et ils avaient eu des doutes même APRES l’avoir touché. Seul Thomas a reconnu verbalement Jésus comme son Seigneur et son Dieu !

 

Alors, la prochaine fois que j’entendrai une personne dire : Moi, je suis comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois ! Je lui répondrai : Alors, vas jusqu’au bout de ton idée… et reconnais Jésus comme ton Seigneur et ton Dieu car c’est ce que Thomas a déclaré en voyant Jésus…

 

Croire aux choses invisibles, à la vie éternelle, à ce Dieu merveilleux qui nous a donné la vie et qui nous aime, cela s’appelle la FOI.

 

« Or la foi, c’est l’assurance (la substance, la garantie) des choses qu’on espère, la démonstration (la conviction) de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11 ; 1)

 

Le plus souvent, nous oublions que les choses les plus importantes dont nous avons besoin pour vivre, comme l’air par exemple, sont invisibles, tel que Dieu Lui-même, qui est invisible et qui est pourtant la source de toute forme de vie dans l’univers.

 

Pour conclure, avant d’être ce que nous sommes, nous semblons parfois oublier qu’un jour nous avons été un simple spermatozoïde (invisible à l’œil nu) qui a fécondé un ovule et qui a grandi dans le ventre de notre mère avant de naître neuf mois plus tard. Toutefois, pendant toute cette période de « gestation », nous avons été caché au regard des autres, bien au chaud, à l’intérieur du ventre de notre maman. Certes, il est désormais possible depuis quelques décennies de voir l’évolution de l’embryon grâce à l’échographie, mais le bébé reste invisible au monde extérieur jusqu’à sa naissance.

 

« Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles. » (2 Corinthiens 4 ; 18)

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 09:46

Depuis 2 jours, vous pouvez écouter un extrait de mon livre "Burn-out, il y a une issue !" en vous rendant directement sur le site internet de mon éditeur, RDF Editions Sàrl.

 

 Burn-out, il y a une issue ! 

 

En 2012, Le burn-out est hélas toujours d'actualité en Suisse. C'est même devenu un tabou au sein de nombreuses entreprises et des différentes associations qui traitent des Ressources Humaines (RH) et dont je fais partie depuis plusieurs années. 

 

Ce livre n'a pas la prétention de résoudre tous les problèmes liés au burn-out. Toutefois, même s'il a été édité en 2006, il reste un ouvrage qui se veut préventif et qui donne une espérance pour chacun(e) car il y a bien une issue au burn-out ! Et j'en suis la preuve vivante !

 

Mon burn-out a été un véritable tremplin pour un changement d'orientation professionnelle et, depuis lors, j'arrive, par exemple, à mieux anticiper les situations de mauvais stress... Je suis à l'écoute de mon corps et de mon coeur et cela me permet d'éviter des problèmes qui me feraient plonger dans la déprime, la dépression, voire même un nouveau burn-out...

 

Le burn-out m'a aussi permis de m'interroger sur le véritable sens de ma vie. Il a changé ma façon de penser, de voir les gens et les choses de manière différente.  

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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